L’économiste de la construction est la tête pensante d’un chantier. C’est lui qui planifie, estime les coûts, contrôle les dépenses, négocie avec les fournisseurs et veille au respect du budget prévisionnel. Expert des normes et des législations, fin connaisseur des cours des matériaux, il constitue un profil rare mais extrêmement recherché dans le milieu du BTP.
Quelles sont les missions de l’économiste de la construction ?
L’économiste de la construction intervient surtout en amont d’un chantier. C’est alors qu’il :
Pendant les travaux, l’économiste de la construction échange avec les différentes équipes pour adapter les commandes en fonction des besoins. Il est également en charge de veiller respect du budget fixé.
Quelles sont les compétences attendues ?
Economiste de la construction est un métier d’échange et de dialogue. Toujours au contact de fournisseurs et clients, le candidat doit donc jouir d’un excellent relationnel et d’un solide sens de la négocation. Polyvalent et adaptable, il est aussi à l’aise avec les chiffres qu’avec les impératifs administratifs, au sujet desquels il fait preuve d’une rigueur totale.
La crédibilité professionnelle de l’économiste de la construction repose sur sa connaissance parfaite des spécificités du BTP : matériaux, installations, législations et normes, etc.
Quelles formations pour devenir économiste de la construction ?
(Bac+2) :
(Bac+3) :
(Bac+5) :
Quel salaire pour l’économiste de la construction ?
Récent et encore relativement rare, le métier d’économiste de la construction manque de profils confirmés. Ces derniers sont donc un mesure de négocier un salaire particulièrement attractif : 5500€ par mois en moyenne.
A la sortie des études, la rémunération de l’économiste de la construction débutant tourne autour de 2000€ mensuels.
Quelles sont les évolutions de carrière ?
L’évolution professionnelle de l’économiste de la construction passe essentiellement par un gain d’autonomie :
Qui emploie des économistes de la construction ?
L’économiste de la construction exerce principalement pour trois types d’employeurs :
Il peut également travailler en indépendant, au sein d’un cabinet libéral.